
Intervenant : Jules Hoffmann, Immunologiste, professeur à l’Institut d’Études Avancées de l’Université de Strasbourg, Titulaire de la Chaire de Biologie Intégrative. Prix Nobel de médecine 2011
Les défenses antimicrobiennes sont essentielles pour la survie de tous les animaux (et végétaux) et leur étude a permis des avancées spectaculaires à partir de la 2ème moitié du 19ème siècle. L’introduction de l’antisepsie, de la vaccination, puis des antibiotiques a permis, entre autres, de tripler l’espérance de vie des humains. Mais plusieurs mécanismes sous-jacents aux défenses antimicrobiennes sont restés mal connus, et de nombreux travaux récents nous permettent actuellement d’avoir une meilleure connaissance de ces réactions, et surtout d’en améliorer l’efficacité et les spectres d’action antimicrobienne. Un développement important fut la (re-)découverte du rôle essentiel de l’immunité innée, et au-delà, des mécanismes moléculaires qui établissent le dialogue chez les vertébrés entre cette immunité innée et celle, appelée adaptative, qui est à la base de la production des anticorps et permet la vaccination. De façon inattendue, des études faites chez les insectes ont largement contribué à notre compréhension de ces mécanismes.
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