
S’il est un principe accepté de tous, c’est que le monde vivant est autrement plus complexe que le monde inanimé. Pourquoi alors la biologie moderne se distingue-t-elle de la physique par sa simplicité conceptuelle ? Si un neurone est tellement plus complexe qu’un électron, comment se fait-il que la théorie de la cellule soit si élémentaire et celle de la mécanique quantique si ardue ? Ce paradoxe montre du doigt un des grands enjeux scientifiques de ce siècle, qui est de construire le langage mathématique du monde vivant. La nature algorithmique des processus biologiques se prête mal aux outils classiques des équations différentielles, d’où la nécessité d’un nouvel idiome du vivant, basé sur les algorithmes naturels. Cette conférence tentera de dresser, en termes simples, un tableau de la situation et des défis quelle représente pour la science à venir.
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